Eingeschickt von
Jean-François Cosandier
um
2005-03-05 05:11
(adressé par mail aux membres du groupe le 4 mars 2005)
Une organisation d’ensemble du monde des professionnels I+D de Suisse est souhaitable et nécessaire. Ne serait-ce que parce que la formation est depuis plusieurs années unifiée et que les jeunes professionnels ont peine à s’identifier à la mosaïque d’associations actuelles.
Mais cette organisation ne peut pas être monolithique. Les associations d’aujourd’hui expriment une diversité et une réponse à un ensemble de besoins, elles sont proches des réalités, elles les connaissent. Elles sont les relais d’un réseau riche et actif. Elles traduisent aussi la diversité régionale et linguistique.
La distinction entre association du personnel et association des institutions n’est dans la pratique pas adaptée au monde de la documentation, où prédominent des petites structures qui ne sauraient être assimilées à des institutions en tant que telles.
Si nous nous rencontrons autour d’une volonté de travailler en commun, la réflexion et le débat sur les objectifs est un préalable incontournable.
Du côté du GRD, si nous pouvons imaginer une évolution, nous donnons la préférence à la création d’une structure faîtière, à laquelle pourront dans un premier temps être déléguées par les associations existantes certaines compétences et missions d’intérêt général telles que :
- Coordination des formations continues,
- Contacts et collaboration avec les organismes de formation initiale,
- Contacts avec les autorités, OFFT, etc.,
- Certification des professionnels,
- Certaines infrastructures de secrétariat, dans la mesure où elles permettent une économie d’échelle,
Dans un deuxième temps il faudrait favoriser autour d’une telle structure les regroupements de domaines d’intérêt tels que :
- Groupes de réflexion,
- Spécialités transversales (Records Mangement, droit d’auteur, etc.)
- Et, pourquoi pas, Organisation des personnels et Organisation des institutions.
C’est de toutes manière un processus qui va durer plusieurs années. A long terme, selon l’évolution du « paysage » I+D, il reviendra aux associations existantes (et c’est leur choix souverain) de se déterminer sur le moment et sur la forme de leur intégration à cette structure faîtière, ou sur leur maintien autour d’objectifs spécifiques.
Pour le comité du GRD : Jean-François Cosandier